Un marché contraint de par ses frontières toujours fermées.
En 2019, la Chine occupait la première place devant les États Unis, pour l’émission de touristes, tant en termes de volume (155 millions de voyageurs); qu’en termes de dépenses (254,62 md USD).
Avec 2,2 millions de visiteurs, le tourisme chinois avait injecté 3,5 md € dans l’économie française jusqu’à fin 2019.
Depuis le 24 janvier 2020, les groupes ne peuvent plus voyager à l’étranger. La France ne délivrant plus de visa tourisme (réciprocité), la clientèle s’est tarie.
Forcée de se replier sur le domestique dont le volume a baissé en 2021 (54% de voyageurs représentant seulement 51% de recettes par rapport à 2019).
Sevrée de déplacements internationaux depuis plus de 2 ans, confinée à plusieurs reprises et de façon extrêmement plus contraignante que ce que la France a connu (on peut parler d’assignation à résidence), la clientèle chinoise a soif de liberté et de voyages.
Le tourisme chinois à la réouverture sera différent de celui d’avant pandémie. Dans son format (moins de gros groupes) et dans sa structure principalement des jeunes ainsi que des populations à fort pouvoir d’achat. Engouement pour : tourisme durable, nature, autotours, hôtellerie de charme, randonnées, art de vivre gastronomie et vins etc.) et les Grands évènements ( Coupe du monde de ski, coupe du monde de rugby, JO 2024 ).