D’un côté, une quête de sens qui se traduit par le besoin de renouer avec les traditions : préserver et transmettre les savoir-faire, mettre en valeur des pratiques ancestrales, un retour au concept « auberges comme à la maison », de l’accessibilité pour tous aux produits frais… Et l’envie de partager : des tables décomplexées (les chefs suppriment les complexes de la haute gastronomie), des histoires (place à la sincérité, incarnation de la cuisine par le chef, on raconte ce qui se trouve dans l’assiette) …
De l’autre côté, une envie de casser les codes et une affirmation du mariage entre l’art et la gastronomie (Artchives à Lille) ! On crée des émotions dans l’expression de sa créativité, son engagement. Face à des consommateurs exigeants qui se passionnent, c’est la ruée vers l’excellence et à la sensibilisation. On se perfectionne, on réinvente avec, en fond, la volonté de participer à relever les défis de société et réduire l’impact de son activité.
La gastronomie innove à partir d’une reconnaissance profonde des techniques passées et une vision d’avenir : nul doute qu’en Hauts-de-France, nous relèverons le défi !