Et si l’art devenait un remède à la fatigue du quotidien ? Longtemps pressentie par les philosophes, cette intuition est aujourd’hui confirmée par les neurosciences.
Le neurologue Pierre Lemarquis le montre : contempler un tableau, écouter une mélodie ou marcher dans un jardin déclenche dans notre cerveau une cascade bienfaisante – dopamine, sérotonine, ocytocine – qui apaise, régénère et recrée du lien. L’art devient une médecine douce, accessible à tous.
Le philosophe Charles Pépin rappelle qu’au contact du beau, nous cessons de juger et retrouvons une force intérieure. Eva Selhub et Alan Logan parlent même de biophilie, ce besoin vital de se relier au vivant.
Cette alliance entre art et bien-être irrigue aussi le tourisme : prescriptions culturelles, festivals mêlant musique et méditation, marches créatives…
En Hauts-de-France, le Louvre-Lens, les fresques d’Amiens ou l’Art déco de Saint-Quentin deviennent autant de refuges. Ici, la générosité se vit et prend la forme d’un vrai ressourcement.